Überwinden, erschliessen, erobern? Infrastrukturen und Architektur des Alpenraums in transnationaler Perspektive

Überwinden, erschliessen, erobern? Infrastrukturen und Architektur des Alpenraums in transnationaler Perspektive.

Veranstalter
Romed Aschwanden, Gianenrico Bernasconi, Sebastian De Pretto, Caterina Franco
PLZ
6002
Ort
Luzern
Land
Switzerland
Vom - Bis
05.07.2021 -
Deadline
01.09.2021
Von
Sebastian De Pretto, Institut Kulturen der Alpen, Universität Luzern

Überwinden, erschliessen, erobern? Infrastrukturen und Architektur des Alpenraums in transnationaler Perspektive

Interessierte sind gebeten, bis zum 01. September 2021 ein Paper vorzuschlagen. Die ausgewählten Aufsätze werden in der Zeitschrift „traverse. Zeitschrift für Geschichte. Revue d'histoire“ Ausgabe 2 (2023) erscheinen.

Surmonter, connecter, conquérir? Infrastructures et architecture de la région alpine: une perspective transnationale

Nous invitons les candidats intéressés à proposer un article avant le 1er septembre 2021. Les articles sélectionnés seront publiés dans la revue „traverse. Revue d'histoire. Revue d'histoire“ numéro 2 (2023).

Überwinden, erschliessen, erobern? Infrastrukturen und Architektur des Alpenraums in transnationaler Perspektive.

Das Hochgebirge der Alpen wirkt seit jeher als ein geschäftiger Ort grenzübergreifender Austausch- und Transferprozesse. Dessen tiefe Täler und hohe Gipfel stellen eine geographische Hürde dar, die es mittels technischer Leistungen zu meistern gilt. Besonders das durch die Industrialisierung in Gang gesetzte Wirtschaftswachstum zusammen mit den damit einhergehenden gesellschaftlichen Veränderungen generierten eine Nachfrage, auch bis dahin kaum erreichbare Bergregionen zu erschließen und in diverse Wertschöpfungsketten zu integrieren. Die Alpen entwickelten sich dadurch zu einem technischen Raum, der mitunter an Ingenieur:innen, Architekt:innen oder Verkehrsplaner:innen zahlreiche Herausforderungen stellte. Nicht selten ging daraus ein Wettstreit um die Ressourcen des Alpenraums hervor, was genauso zu Konflikten zwischen Ländern, Regionen und Gemeinden wie auch zu gemeinsamen Nutzungsstrategien führte, worin sich die Geschichte des europäischen Zentralgebirges transnational zu erkennen gibt. Nur so werden miteinander verbundene Zentren und Peripherien sichtbar, welche die Vergangenheit dieser weit vernetzten Makroregion nicht allein innerhalb nationalstaatlicher Kategorien zeigen, sondern solche stattdessen kritisch zu hinterfragen ermöglichen.

Der transnationale Ansatz des Themenhefts ist verflechtungshistorischen sowie komparatistischen Überlegungen verpflichtet. Fokussiert wird auf die Geschichte technischer Innovation angesichts naturräumlicher Herausforderungen sowie ihre epochenübergreifende Wechselwirkung mit Natur und Gesellschaft. Dabei gilt besonderes Interesse grenzübergreifenden oder in ihrer Funktionalität vergleichbaren Infrastrukturen (Stauseen, Verkehrs- und Freizeitinfrastrukturen, militärische Gebäude, usw.) und ihrer Architektur. Es soll nach Wissensbeständen und Technologien gefragt werden, die als Prototypen im „Versuchslabor Alpen“ erprobt und verfeinert wurden, zwischen den Regionen einzelner Alpenländer kursierten sowie auch in außereuropäische Gebirgsräume exportiert wurden. Indem die Studie untersucht, wie sich alpine Bauprojekte und die sie umgebende Topographie und Biosphäre gegenseitig beeinflusst haben, gründet deren Ansatz zudem auf einer umwelthistorischen Herangehensweise, die Fragen nach dem komplexen Wechselverhältnis zwischen Mensch und Natur aufwirft.

Welche Wirtschafts- und Technikbranchen beanspruchten einen Platz in vormals abgelegen Alpentälern sowie auf den sie umgebenden Bergspitzen? Wie invasiv gingen sie dabei vor, welche sozialen und ökologischen Folgen wurden durch deren Eingriffe in Kauf genommen? Inwiefern haben die riesigen Baustellen für die Errichtung der Infrastrukturen die lokalen Gemeinden verändert im Zuge der Migrationswellen von Arbeiter und spezialisierten Arbeitskräften? In welchem Verhältnis standen dazu Naturschutzinitiativen und -projekte, die das Vordringen bautechnischer Infrastrukturen im Alpenraum mancherorts bremsten und dafür alternative Visionen verfolgten, um die vorgefundenen Landschaften zu konservieren? Wie wirkten sich Umweltbedingungen auf den Bau sowie den Unterhalt von beispielsweise Verkehrs- und Transportwegen, Festungen, Ressourcenspeichern oder Mess- und Sendestationen aus? Welches Fachwissen wurde in diesem Kontext erarbeitet und wie wurde es verbreitet? Wie sind die Alpen zu einem Experimentierfeld für Architektur und Ingenieurwesen geworden? Wie lässt sich in diesem Zusammenhang das Verhältnis zwischen Innovation und Tradition beschreiben? Die Heftbeiträge sollen die Alpen als einen transnationalen Raum erfassen, den es mittels Infrastruktur und Architektur seit jeher zu überwinden, zu erschließen oder zu erobern galt.

Auch wenn alpine Bau- und Infrastrukturprojekte am Ende des 19. Jahrhundert einen bis dahin ungesehenen Zuwachs erfuhren sowie in ihrer Umsetzung rasant voranschritten, beschränkt sich die Studie nicht allein auf die Jahre nach 1900. Historische Prozesse und Strukturen, die schon in der Zeit davor die Erschließung der Alpen ermöglichten und begleiteten, sollen anhand entsprechender Fallbeispiele gleichermaßen berücksichtigt werden. Das Herausgeberteam begrüßt deshalb ebenso Eingaben aus früheren Epochen als dem 19. und 20. Jahrhundert.

Surmonter, connecter, conquérir? Infrastructures et architecture de la région alpine: une perspective transnationale

Les Alpes ont toujours été un lieu d’intenses échanges et de transferts transfrontaliers. Leurs vallées profondes et leurs hauts sommets constituent un obstacle géographique que seules des prouesses techniques permettent de surmonter. La croissance économique déclenchée par l'industrialisation ainsi que les changements sociaux qu’elle a provoqués ont entraîné un besoin de désenclavement des régions montagneuses, jusqu’alors très souvent inaccessibles, et leur intégration à différentes chaînes de production de valeur. Les Alpes sont alors devenues un espace technologique posant de nombreux défis aux communautés locales, aux ingénieur·e·s, aux architectes et aux planificateur·rice·s des transports. Cette situation a fréquemment créé une certaine compétition autour des ressources de l’espace alpin, entraînant ainsi des conflits entre des pays, des régions et des villages, ou, au contraire, elle a donné lieu à des stratégies communes d’exploitation. L'histoire de cette chaîne de montagnes au cœur de l’Europe est donc une histoire transnationale qui met en lumière un réseau de centres et de périphéries, formant une macro-région largement interconnectée, dépassant les frontières nationales et, en cela, elle soulève la question de la pertinence des catégories liées à l’Etat-nation.

L'approche transnationale proposée par ce numéro thématique de la revue traverse invite à croiser des lectures historiques. L'accent est mis sur l'histoire des innovations technologiques face aux défis naturels et sur l’interaction diachronique de ces innovations avec la nature et la société. Nous nous intéressons particulièrement aux infrastructures de montagne (barrages, systèmes de transport, infrastructures touristiques, constructions militaires, etc.) et à leur architecture, aux connaissances et aux technologies développées dans le „laboratoire expérimental des Alpes“ et à leur circulation entre les régions des pays alpins, mais aussi vers d’autres régions de montagne. En examinant la manière dont les projets de construction et la topographie ou la biosphère alpines se sont mutuellement influencés, cette étude aborde également l’histoire environnementale qui implique l'interrelation complexe entre l'homme et la nature. En outre, la réalisation de ces infrastructures invite à prendre en compte les enjeux économiques et sociaux de ces chantiers.

Parmi les multiples interrogations suscitées par une enquête sur l’histoire des infrastructures et des architectures de la région alpine, nous souhaiterions privilégier les questions suivantes : Quels secteurs économiques et technologiques se sont implantés dans des vallées alpines autrefois reculées et sur les sommets des montagnes environnantes? Dans quelle mesure ont-ils été envahissants et au prix de quelles conséquences sociales et écologiques? Comment les grands chantiers pour la construction de ces infrastructures ont transformé les communautés locales à la suite des migrations d’ouvriers et d’une main-d’œuvre spécialisée? Face à ces projets, quel a été le rôle des initiatives de conservation de la nature qui ont freiné, dans certaines régions alpines, l'avancée des nouvelles infrastructures, poursuivant plutôt des visions alternatives afin de préserver les paysages existants? Comment les conditions environnementales ont-elles affecté la construction et l'entretien, notamment des voies de circulation et de transport, des fortifications, des installations pour le stockage des ressources ou des stations de mesure et de transmission? Quels savoirs spécifiques ont été produits dans ce contexte et comment ont-ils circulé? Comment les Alpes sont-elles devenues un champ d’expérimentation pour l’architecture et l’ingénierie? Quel a été le rapport entre innovation et tradition à cet égard?

Ce numéro de Traverse vise donc à concevoir les Alpes en tant qu’espace transnational que les hommes et les femmes n’ont cessé de vouloir surmonter, d’exploiter, de conquérir et même de valoriser en créant de nouvelles infrastructures. Même si ces réalisations ont connu une croissance inédite à partir des dernières décennies du XIXe siècle et que leur mise en œuvre y a été particulièrement rapide, les propositions d’articles concernant les périodes précédentes sont les bienvenues. Seule une approche de longue durée permet de comprendre les enjeux technologiques, sociaux et culturels soulevés par la conquête, l’exploitation, le franchissement et même la valorisation de l’espace alpin.